Développement Durable: Trok out déchet !


Rédigé le Jeudi 18 Janvier 2018 à 16:00 | Lu 90 fois modifié le Mercredi 17 Janvier 2018


La Possession a inauguré le Trokali de St-Laurent, situé sur le site de la déchetterie éponyme. Un espace de moins de 20 m2 regroupe déjà les objets amenés par les usagers (livres, vêtements, jouets, poussettes, ustensiles de cuisine…). La règle d’utilisation est simple. Une personne qui dépose un objet dans le Trokali ou dans une benne peut récupérer un autre objet laissé en dépôt. Il n’y a aucune échelle de valeur. Chacun prend ce qu’il veut à condition de respecter la charte et de ne prendre qu’un produit à la fois, le principe de dépôt et de troque sur les lieux d’une déchetterie n’existant pas dans le code de l’environnement. Seules les associations sont invitées à intervalles réguliers à venir récupérer en masse dans les 5 Trokali du TCO. “Nous avons créé le concept des Trokali en août 2014, quand nous avons réorganisé les tournées de ramassages des déchets”, rappelle Olivier Parmentier, responsable du service projets à la direction de l’environnement du TCO. “Nous voulions éviter que des gens jettent des objets en bon état. Car une fois qu’ils sont dans la benne, cela devient un déchet. On ne peut légalement plus le récupérer”. Les chiffres de fréquentation de ces lieux sont croissants. En 2016, près de 50 000 personnes s’y sont rendues, ont apporté et retiré quelques 120 000 objets pour un poids de 60 tonnes. Soit autant d’objets qui ne se sont pas retrouvés au centre d’enfouissement de Saint-Pierre. Le TCO ambitionne ainsi de développer ces structures sur son territoire.

Une pétition pour plus d’aliments bio et locaux dans les cantines scolaires 

Devant le désastre sanitaire annoncé que représente l’emploi des pesticides et autres produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture - en particulier maraîchère -, et les probables incidences sur la santé dues à l’ingestion d’aliments traités, l’association “Friyapin po domin” lance une pétition, sur change.org, dans l’objectif d’offrir plus d’aliments bio et locaux aux enfants qui fré- quentent les restaurants scolaires. Et ce, jusqu’à atteindre 100% dans l’ensemble des établissements scolaires de l’île. “Nous prions mesdames et messieurs les élus des collectivités territoriales d’engager toutes les mesures de sensibilisation des producteurs, de mise à disposition de terrains agricoles aux porteurs de projets bio ou de mise en place de potagers communaux et/ ou intercommunaux destinés à fournir les restaurants scolaires, de prévoir une logistique adaptée et également de favoriser la formation et de renforcement de l’ensemble des services reliés au développement de l’agriculture biologique, d’accompagner tant les producteurs que les acheteurs et les fournisseurs, ainsi que les préparateurs et les agents de la restauration scolaire”. Près de 3 s500 signatures ont déjà été récoltées à ce jour.

La Ressourcerie Lé là

Collecter, valoriser par le réemploi et la réutilisation, revendre, sensibiliser, tels sont les buts de l’Adrie. Ainsi grâce à la mise en place de points relais, via le réseau Ressourcerie, vous pouvez faire vos apports volontaires et/ou bénéficier du service de collecte à domicile. Sont également proposés : des ateliers de Décorécup’, de la vente d’objets remis en état et customisés, des actions “Nettoyons la nature” au sein des quartiers, ou encore divers ateliers numériques en partenariat avec la DIECCTE, Pôle emploi, l’AGEFOS et Simplon Réunion.